Publié le 16 Décembre 2021
Les banques se basent sur plusieurs critères pour accorder ou non les crédits immobiliers. Outre la situation professionnelle et les revenus, le DPE est maintenant un des critères d’obtention de prêt. Ce nouveau critère est surtout pris en compte pour les primo-accédants qui, bien souvent, ont un petit budget ne leur permettant pas d’acheter des biens immobiliers très performants énergétiquement. Ceci est d’autant plus vrai que ces mêmes ménages aux revenus modestes subissent actuellement une forte augmentation du gasoil et de l’essence.
Les DPE des logements achetés par des primo-accédants en tant que résidence principale sont particulièrement étudiés de près par les banques qui craignent que les emprunteurs fassent face à des dépenses énergétiques trop importantes et aient du mal à payer leurs factures, ce qui pourrait mettre en danger le remboursement du prêt.
Les banquiers sont également frileux pour ces logements mal classés achetés par les primo-accédants qui devraient effectuer des travaux d’éco-rénovation au coût important en cas de projet de revente. Il est pour eux important que le montant de ces travaux éventuels soit compris dans le montant du prêt pour éviter toute mauvaise surprise, et basé sur un devis établi par un professionnel RGE, c’est-à-dire reconnu garant pour l’environnement. À savoir que les banquiers n’envisagent généralement pas d’octroyer des prêts qui engendrent un taux maximal d’endettement de 35 %.
On peut donc dire que le DPE a un réel impact sur l’obtention des prêts par les primo-accédants, qui ont peu de marge de manœuvre financière pour réaliser d’éventuels travaux de rénovation énergétique.